Léonard est
un vrai Merlin enchanteur de la Renaissance.
Ce toscan artiste et scientifique est un bel homme, élégant,
facétieux, homosexuel, végétarien et gaucher. Il
est aussi peintre, sculpteur, musicien, dessinateur, ingénieur
militaire, architecte, organisateur de fêtes, décorateur,
inventeur et savant.
Apprenti génial en peinture, il a dépassé son maître
Verrocchio.Ce n'est pas un lettré, mais un autodidacte chercheur
de connaissances. Il s'intéresse à la botanique, l'anatomie,
la géométrie et aux machines volantes. Il analyse tout.
Pour notre époque, son regard est d'une certaine froideur : lorsqu'il
dessine un conjuré pendu (musée Bonnat à Bayonne),
il note la couleur du bonnet, la texture des vêtements, les couleurs.
Dans ses récits de dissections, il raconte comment, discutant avec
un vieillard le matin, mort dans la journée, il procède
à sa dissection en recherchant la cause de la mort. Il note tout
dans ses carnets. Il ne nous reste que 7 000 pages d'art et de sciences
mélés à la liste des courses.
Fils d'une paysanne et d'un notaire, il fréquente César
Borgia, Julien de Médicis, Macciavel, Boticcelli, Raphaël,
Charles d'Amboise et meurt dans les bras de François Ier(1) roi
de France.
En parcourant ce site, vous découvrirez un Vinci moins mythique.
La fin du XVe siècle est un moment de rencontre entre la science
et la technique. On retrouve bien des inventions attribuées à
Léonard dans la longue tradition de chercheurs qui (au moins) depuis
l'école d'Alexandrie ont étudié la nature, la mécanique,
la guerre, l'air et l'eau.
(1)
certains prétendent que le roi signait un traité
à Saint Germain-en-laye ce jour là, mais le document ne
porte pas sa signature. Ainsi, comme pour beaucoup des actions ou des
oeuvres de Léonard, rien n'est sûr...tout est sfumato
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